BILAL ALNEMR
Enfant, je voulais échapper à la pauvreté musicale en Syrie et devenir soliste concertiste. Aujourd'hui, la Syrie souffre toujours de sa longue guerre, et la culture n'est pas une priorité, l'éducation musicale encore moins. Mon objectif serait de retourner un jour en Syrie pour donner des master classes, organiser des concerts et créer des événements qui, je l'espère, deviendront la base d'un important échange culturel et musical entre l'Orient et l'Occident et ouvriront des portes entre les deux cultures. L'Institut Solhi Alwadi, l'Opéra de Damas et le Ministère de la Culture m'ont invité à démarrer mes projets et se réjouissent de relancer progressivement la scène musicale classique avec des bases et une expertise solide. La situation étant encore instable, je souhaiterais avant tout me focaliser sur l’aide aux musiciens exilés en Europe ayant du talent mais ne disposant pas de ressources suffisantes pour se développer musicalement.